14 – 28 janvier 1981
Exposition réalisée par la Société des Architectes DiplÎmés par le Gouvernement, Paris
Kazio Shinohara le dit lui-mĂȘme : ses maisons relĂšvent de l’art seul : chacune d’entre elles doit ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e comme une oeuvre d’art en soi. De ces oeuvres, il en a produit 33 Ă ce jour, uniquement des maisons individuelles.
Kazuo Shinohara est un cas dans l’architecture japonaise. NĂ© en 1925, il s’est d’abord consacrĂ© aux mathĂ©matiques puis, une certaine fascination pour le patrimoine architectural japonais l’incite Ă les dĂ©laisser pour l’architecture. Ses premiĂšres maisons montrent de nombreuses rĂ©fĂ©rences Ă la vie traditionnelle japonaise. Ensuite, il Ă©volue vers une architecture a-japonaise dont les formes et les structures rudes, voire agressives, ont quelque chose de sauvage. Ces volumes intĂ©rieurs dĂ©pouillĂ©s Ă l’extrĂȘme, traitĂ©s comme des sculptures en creux auxquelles l’homme doit s’adapter, ces portes ou fenĂȘtres qui semblent plus rĂ©pondre Ă la nĂ©cessitĂ© des proportions qu’Ă celles de la circulation de l’homme ou de la lumiĂšre, tout cela transcende le fonctionnel et le rationnel et ne peut ĂȘtre compris que par rapport Ă un rĂ©fĂ©rent unique : Shinohara lui-mĂȘme, exclusivement prĂ©occupĂ© par la quĂȘte d’un purisme architectural liĂ© Ă son propre monde intĂ©rieur.
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